
Le monastère
- Silence et dévotion -
Le contrat de construction est pris par le Curé Drapeau de Sully pour la somme de trente mille dollars. Les travaux débutent officiellement le 20 mai 1929. En moyenne, sept Pères et trois Frères y habitent de façon continue. Une première messe est célébrée au matin du 18 janvier 1930.

L'emplacement
- Un tracé étrange -
Le petit village d'Estcourt a comme caractéristique une frontière canado-américaine comportant une voie quasi sans issue du côté américain et d'autre part, des maisons séparées en deux par la ligne frontalière. Comment expliquer la particularité? Une soirée bien arrosée?

- Un cours d'eau achalandé -
Le lac Pohénégamook fait partie des cours d'eaux empruntés par les premières nations Malécites pour se déplacer sur leur territoire qui s'étendait de la rivière Saint-Jean, qui se jette dans la Baie de Fundy, jusqu'au Fleuve Saint-Laurent.
La bête du lac
- Légende ou vérité? -
De renommée internationale, Ponik demeure très discret. Ses premières apparitions remonteraient au début de la colonisation, vers 1874. La nouvelle se transmet de génération en génération, mais fait peu de bruit. En 1957-1958 les apparitions se multiplient lors des travaux de dynamitage effectués pour rénover la route 289 qui longe le lac. La rumeur se répand comme une trainée de poudre, les médias s'emparent de l'affaire et les journalistes viennent de toutes parts.

La contrebande
- Âmes en péril -
Estcourt a été un site important de contrebande d'alcool dans les années 1920 et il semblerait même qu'à un moment donné, deux distilleries étaient en fonction en région. Le trafic le long de la frontière était favorisé en raison de lois interdisant la production et la vente d'alcool aux États-Unis et stipulant que seules les municipalités de plus de 5000 habitants pouvaient avoir une Commission des liqueurs, de la présence de réseaux routier et ferroviaire bien développés menant au Nouveau-Brunswick et aux États-Unis de même que la proximité des lignes américaines. En 1923 le curé du village mit feu aux bâtiments abritant la distillerie, le débit de boisson et la salle de danse pour protéger la morale de la population chrétienne sous sa tutelle après maintes tentatives infructueuses de faire intervenir les instances du Québec et du Maine.
